Au fil d’une promenade dans Paris, nous nous arrêtons sur 14 sites que les peintres impressionnistes ont représentés. A l’occasion de l’analyse détaillée de ces 14 toiles, nous présentons ces artistes, leur époque et la modernité de leurs oeuvres.
C’est l’occasion de poser la caméra sur le lieu même où les artistes ont posé leur chevalet, étudier leur toile et comprendre ce qui faisait leur particularité et surtout leur modernité.
Le DVD en 7 langues et en 2 formats video (PAL et NTSC) a une approche résolument didactique, simple et efficace.



A la tête de ces jeunes peintres, un homme va faire scandale. C’est Edouard Manet.
« Il faut être de son temps et faire ce que l’on voit » proclame t-il à ceux qui le critiquent.
Son tableau «La Musique au Tuileries », est une de ses toutes premières oeuvres qui au début des années 1860, va mettre en image cette nouvelle approche de la « modernité ».

Celui qui fera scandale avec son « Déjeuner sur l’herbe » représente ici la société bourgeoise de son époque, prise sur le vif, au cours d’un moment de détente, en plein air, dans un des plus anciens jardins de Paris.
Certains personnages sont debout, d’autres sont assis en pleine conversation.
Manet s’est représenté lui-même à l’extrême gauche de la composition dans une attitude qui prend directement le spectateur à témoins.
Plus loin on reconnaît son frère Eugène et de nombreux amis de l’artiste : Baudelaire, Théophile Gautier, Offenbach et le peintre Fantin-Latour.


C’est le sujet qui donne à ce chef-d’œuvre toute sa modernité : Un grand carrefour du nouveau quartier de l’Europe traversé par quelques passants, dans l’atmosphère tiède et silencieuse d’un jour pluvieux.
Les trois personnages de droite dont le couple qui s’avance vers nous, bloquent tout effet de profondeur et ramènent notre regard au premier plan, sur la surface verticale du tableau. Ils servent de contraste à la partie gauche : une vaste étendue parcourue en tout sens par quelques passants.


Si Monet tente de cacher les rails et les croisillons de fer derrière un nuage de fumée, Caillebotte n’a pas l’intention d’atténuer la brutalité industrielle des poutres métalliques.
Ce personnage est d’autant plus important qu’il représente Caillebotte lui-même, sa tête constituant le centre de gravité du tableau.


A la fin de l’année 1897, Pissarro loua une chambre au grand hôtel du Louvre situé sur la place du palais Royal.
Depuis la fenêtre de sa chambre, il bénéficiait d’une superbe vue sur l’avenue de l’Opéra ;
Une des percées Haussmanienne la plus célèbre de la capitale.
Manet : La musique aux tuileries Monet : La Gare Saint Lazare, La rue Montorgueuil Pissarro : Place du Carousel, le jardin des tuileries, Avenue de l’Opéra Caillebotte : Les raboteurs de parquet, Vue de toits, Le pont de l’Europe, Paris Temps de pluie | Renoir : Le Pont Neuf, Le Moulin de la Galette Morisot : Vue de Paris de la Colline de Chaillot Seurat : La tour Eiffel Degas : L’absinthe, Le Comte Lepic place de la Concorde. |